11 juin 2004
                   
  
Guy ROUX, le seigneur du château
                                              

L'entraineur de l'AJA a été nommé par un jury populaire essentiellement composé d'habitants du village "parrain des jardins de Barbirey". Il est venu, en coup de vent entre deux avions, dévoiler une plaque à son nom à l'entrée du château.
Il succède à Pierre Perret, Nicolas Hulot et Jacqueline Rollin. Il a été choisi pour l'image qu'il donne de la Bourgogne, pour sa notoriété, sa bonne bouille et ses coups de gueule légendaires sur le bord des terrains !


Guy Roux en pleine forme de retour des Antilles avant de rejoindre le Portugal pour couvrir l'Euro comme consultant télé

Le visage hâlé d'un court séjour aux antilles, avant un passage dimanche à Téléfoot et l'Euro au Portugal, Guy Roux est accueilli en héros. Il est simple "comme à la télé", il écoute ses hôtes et répond à toutes les questions, les demandes d'autographes. Il explique combien pour lui le rôle du jardinier est important en football. "C'est la première personne que je rencontre chaque matin en arrivant au stade. Le gazon, c'est l'outil du footballeur".  Il parle avec la châteleine, avec le jury, dévoile sa plaque, parcourt le superbe jardin, le potager, les fleurs, l'étang, puis, après une photo avec les footballeurs du club, se fait présenter Roger Lanöé le président fondateur du club. Il prend enfin le temps de parler un peu foot !


 Il succède à Mme Rollin

L'AJA connait une fin de cycle. Pas de regrets de ne pas avoir davantage marqué l'histoire du club avec cette génération prétrie de talents ?
Guy Roux : Non, non, nous avions une équipe jeune (23 ans de moyenne d'âge), bien plus jeune que la moyenne des meilleures équipes du championnat de France. Alors, il faut compter avec un certain manque de rigueur, un certain manque de régularité. Nous n'avons plus les moyens de nous offrir un Enzo Scifo ou un Laurent Blanc.

Un pronostic pour l'Euro ?
Guy Roux : C'est plus facile en coupe du monde, il y a le Brésil...Non, pour l'Euro, il faut compter avec l'Italie, l'Allemagne. Et puis cette année avec les latins, le Portugal bien sûr et l'Espagne qui voudront faire plus que bien. Il faut compter aussi sur nous bien que je sente notre équipe plutôt en fin de course. Zizou n'est plus à son meilleur niveau...

Dernière question, Santini ?
Guy Roux : Si on avait voulu conserver Santini à la tête de l'équipe de France, il aurait fallu lui dire clairement. Mais à la fédération, on est en période d'élection, le président n'a pas voulu prendre de risques, préférant que ce soit la barre transversale qui choisisse pour lui. Et il a perdu. Santini s'en va.

Guy Roux signe des billets de l'AJA que lui présente le trésorier, un ballon que lui tend un débutant tout beau dans son maillot du club, entraine derrière lui la cohorte de personnalités vers le vin d'honneur. Guy Roux est un homme pressé. A la salle des fêtes, il souligne de nouveau l'intérêt qu'il porte au jardinage et à l'agriculture en général par cette anecdote "au certif, j'ai eu 0 sur une question portant sur les blés. Je les semais trop tôt, ils risquaient la gelée. Sans cela, j'aurais été premier du canton". L'entraineur de l'AJA regagne sa laguna, la plaquette du club sous le bras. Un dernier au revoir, Guy Roux a déjà la tête à l'Euro, et à la prochaine saison. Ce samedi à l'Abbé-Deschamps, il va parler recrutement.


 Les joueurs l'attendent !


 le trésorier et le reporter


 Guy dévoile la plaque


 visite guidée du jardin


avec la propriétaire


 il salue les joueurs


 et le staff


 remise d'une plaquette


 et pose pour la photo


 C'est aussi


 l'occasion de commenter


 l'actualité foot...